l’horreur sur son visage se répète et se répepète
à la une de tous les journaux sages
A coté de cette rubrique immobilière qui l’obsède, qui l’obsède !
Est-ce qu’il acquiert, est-ce qu’il cède?
Est-ce qu’il compte ses sous ?
sous les yeux de toute notre race ferroviaire
impression terne, tenace de manquer d’air

+à heure fixe, dans un wagon moderne
+en bakélite de couleur passe-terne
+les racines profondes de notre nation
+répètent le monde

-provisoirement saufs, quelques
-innocents dorment presque,
-encore un moment encore un arrêt, soufflet ouvert.
-Rêvent-ils la même chose qu’hier ?

Tout contre l’horreur des victimes, l’autre colonne t’ informe:
"ça y est, le soir et même la nuit sont disponibles sur Iphone"

-Trafiquants d’armes innocents désarmés et inconscients,
-ils ne sont plus grand-chose
-rouages, tire-manettes, on se répète
-Trèès très loin des vrais mots qui puent et sans désordre

Le rêveur sursaute au “goiedag-bonjour” annoné par l'auxiliaire peu locace.
Nous sommes tous abonnés. abandonnés volontaires, auto-goal de l’équipe locale

+Tchouk tchouk ..tchiik tchik…c’est encore la nuit, effets de reflets sur la vitre…
+A 11h, 10h et demie, dix, une pale light qui grossit, grossit.
+j’vole vers ce carré qui m’affole effet de panique:
+ou est-ce l’bloc chauffant sous la banquette plastique
+c’est comme si j’coulais sous l’pull un bouquet d’blanquette, un fumet d’panique Tchik, tchik :
-à tout galop , les 4 murs high-tech d’un studio au 10e se la pète,
-poste for récent dans c’t’aube qui n’est pas encore tout-à-fait prête.
-Vivement ce soir, on s’repete

Quand se découpent les volumes de l’usine Volkswagen
Sur le gris pastel du petit matin blême.
Bientôt résonne Hors de de ton iphone
la voix encore plus lassée, que c’temps que tu vas gâcher que l”jour qui va passer
C’est le contrôleur flandrien qui a cette heure a déjà fait 4 fois le chemin.

Dames en heren wij komen aan in Brussel.
arrivant à centraal au petit trop, peu à peu,
un dernier coup de gel,
un dernier coup de brosse et éteindre les circuits dans nos cheveux.
On r’monte le mode cervelle „„froide.

Lueur d’espoir, seul espoir d’un sauveur, la dernière page du journal affiche un grand carré blanc à la place du slogan de l’annonceur, et c’est offert par…Unilever!
quand soudain le train bifurque pour vol de câble. Il sera dit que c’est encore un plus mal loti qui t’offrira le répit aujourd'hui
Vivement ce soir, on s’repete